Forum Cian & l'Opinion - Investir en Afrique 2024 : "Accompagner le nouvelles dynamiques"
Conflits en Ukraine et au Proche-Orient, succession de coups d’Etat au Sahel, inflation ou encore tension forte sur les matières premières. Beaucoup de dirigeants et membres de conseils d’administration s’interrogent aujourd’hui sur les risques que peuvent représenter les investissements en Afrique.
Pourtant, le continent n’a rien perdu de son potentiel. Il dispose de très solides atouts et se montre prêt à négocier de nouvelles alliances avec ses partenaires, au premier rang desquels l’Europe.
Si la donne a changé, aucune raison de douter du futur de l’Afrique. Beaucoup en sont déjà convaincus : le nombre de filiales d’entreprises françaises implantées sur le continent a doublé entre 2010 et 2020 pour approcher les 5.000. Le stock des investissements directs à l’étranger (IDE) des entreprises françaises en Afrique s’établit à quelque 60 milliards d’euros, à la deuxième place derrière les Anglais et loin devant les Chinois (cinquièmes, avec 43 milliards d’euros d’IDE). Et ces investissements s’avèrent fructueux : la quasi-totalité des entreprises françaises opérant en Afrique y enregistre des bénéfices.
A ceux qui évoquent un sentiment anti-français, de nombreux analystes répondent qu’il ne faut pas mélanger affaires et politique. Que ce soit en direct, via des implantations locales, ou à travers des partenariats, les entreprises françaises sont appréciées et bienvenues en Afrique… Mais pour réussir, il est nécessaire de comprendre et de maîtriser des sujets aussi variés que l’accès aux financements, la réglementation, les contraintes administratives, les risques réputationnels ou judiciaires, etc.
Autant de sujets que nous aborderons, lors de cette édition 2024, du Forum Investir en Afrique 2024 organisé conjointement par le Cian (Conseil français des investisseurs en Afrique) et l’Opinion.
Une journée pour faire le point sur la nouvelle donne géopolitique et les perspectives économiques du continent, mais aussi sur les secteurs les plus porteurs – infrastructures, énergie, tourisme, agro-industrie – et les principales thématiques transverses – formation, recrutements, renforcement des exigences en matière de durabilité et de responsabilité sociale, etc.
Une journée, également, pour aller à la rencontre des entreprises françaises qui misent aujourd’hui sur le continent africain. Et pour échanger avec les délégations africaines désireuses de travailler avec elles.